Voici la question que j’ai posée ce mois-ci au groupe de coachs et professionnels de l’accompagnement que j’ai co-fondé à Berlin. Nous avions un atelier sur le thème du succès : qu’est-ce que le succès, ou la réussite, pour vous ? Cela ressemble à quoi ?
Je trouve que c’est une question qui peut être posée à tou.te.s, alors en ce début d’année, je vous la pose à vous : c’est quoi le succès pour vous, c’est quoi votre succès ? N’hésitez pas à me le dire dans les commentaires, votre réponse m’intéresse vraiment ! Tout le monde a sa propre version et sa propre définition. Cela peut inclure un succès financier, une reconnaissance dans sa carrière, une grande famille, de bons amis, un projet en particulier, un sentiment spécial… ? Est-ce lié à un regard extérieur ou bien définissez-vous votre version du succès vous-même ?
Se poser cette question de temps en temps est peut-être tout aussi important que d’y répondre.
En tant que femme, lorsqu’on se pose cette question, on peut trébucher légèrement car “le succès” tel qu’on nous l’a proposé, est assez masculin. Partant de ce constat (subjectif, mais qui a fait l’unanimité en tout cas lors de notre rendez-vous), que faire ? Et bien, s’en rendre compte et le questionner. Oui, une femme a droit au succès, et à toute forme de succès, et peut en ressentir de la fierté. Pour autant, on peut aussi questionner cette version du succès qui nous est souvent proposée : un poste à responsabilité, une belle progression financière, éventuellement une personne à la maison qui s’occupe de toute la logistique en back-up. La questionner non pas pour la rejeter, mais pour vérifier si c’est bien cela qui nous correspond dans notre individualité, quelle que soit notre identité de genre. C’est-à-dire : que l’on se considère comme homme, femme, ou non-binaire.
Ainsi, si l’on se pose vraiment la question pour soi, en essayant autant que possible de faire fi de l’image que nous renvoie (encore) la société, on pourra arriver à des conclusions très libres, définir son propre bonheur en somme.
Pour finir je reviens à un exemple désuet que je cite souvent, car je le trouve amusant mais pourtant bien réel pour moi : Amanda de la série américaine Melrose Place était mon modèle en grandissant, une vraie boss lady, qui faisait tout ce qu’elle voulait et n’avait peur de rien, ne s’excusait pas. Je ne sais pas dans votre culture, mais dans ma culture, je ne vois pas d’exemple plus parlant. Je trouvais intéressant aussi qu’elle ne semble aucunement se poser des questions de genre, de féminisme etc, elle vivait juste sa vie. Un idéal en somme ! (Bon, j’ai un peu peur de re-regarder la série du coup alors ne gâchez pas ma vision d’enfance merci).
Voilà, c’était mes vœux de bonne année 😉 A très bientôt, je vous souhaite beaucoup de succès !